Étrange, presque caverneux, le thème est d’abord confié aux violoncelles et aux contrebasses.
Soudain, hautbois et clarinette marient leurs timbres pour faire entendre une nouvelle couleur, lointaine et mélancolique, génialement soutenus par les trémolos des cordes et les pizzicati (cordes pincées avec les doigts).
Après une respiration commune à tout l’orchestre, cors et bassons annoncent le deuxième tube de Schubert annoncent le deuxième thème lyrique et poignant confié aux violoncelles puis repris par les violons.
Écoute la délicatesse de l’accompagnement !
Tout l’amour et le talent de Schubert pour le lied (chant en allemand) sont dans cette mélodie !
Brutalement, Schubert rompt le charme délicat de cette sublime musique par une mesure de silence suivie d’un passage très contrasté avec tout l’orchestre.
Schubert me fait planer !
Wow !
25 maiyes
2 mai